Les étudiants du Québec craignent de se faire «voler» 80 millions $


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Les cégépiens et les universitaires craignent de se faire «voler» les 80 millions $ du fédéral qu’ils espèrent avoir dans leurs poches. Ils veulent que la Fédération des cégeps se rétracte et cesse de demander sa part du magot. L’argent en jeu provient du gouvernement de Justin Trudeau, qui abolira en janvier 2017 des crédits d’impôt pour manuels et pour études. Alors que dans les autres provinces l’argent dégagé ira en prêts et bourses pour les étudiants, au Québec la décision qui revient à Hélène David, ministre de l’Enseignement supérieur, n’est pas encore prise. «Ce montant-là nous revient en totalité. Il n’est pas question que les directions des cégeps et des universités l’empochent», lance Rose Crevier-Dagenais, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ).

Quelle excellence pour l’enseignement supérieur?


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Dans une lettre ouverte publiée en juillet, la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, affirmait que les cégeps et les universités avaient besoin de nouvelles institutions «afin de poursuivre et de maintenir l’excellence» en enseignement supérieur. Des chercheurs universitaires soulignaient récemment qu’il s’avérait nécessaire de réfléchir à cette notion d’excellence qui peut recouvrir différentes perspectives (De Ketele et collègues, «Quelle excellence pour l’enseignement supérieur?», 2016). Ils distinguent en effet l’excellence élitiste, basée sur la performance individuelle de quelques personnes privilégiées, de l’excellence sociétale ou sociale. Cette deuxième vision, que nous souhaitons promouvoir, vise davantage la démocratisation du savoir et le développement de la citoyenneté.

Bonification des hauts dirigeants : l’Université Laval a enfreint les règles


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L’Université Laval a enfreint des règles en améliorant en catimini les avantages d’après-mandat de ses hauts dirigeants sans obtenir l’autorisation du ministre de l’Enseignement supérieur. «Dans le contexte budgétaire, il aurait pu y avoir de meilleurs choix que celui-là, a déclaré le ministre Bolduc le 4 décembre. […] Je peux vous dire qu’on se pose des questions sur la façon dont ça s’est fait et on se pose des questions sur une bonification aussi significative de la rémunération après le mandat.»

Lire la suite du texte du Soleil.

Après-mandat bonifié pour les hauts dirigeants de l’Université Laval.

Bonifications salariales : l’Université Laval, de loin la plus généreuse.

M. Bolduc, les études québécoises sont une « vraie affaire »


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Les toutes premières initiatives posées par les ministres nouvellement désignés ont une très haute valeur symbolique en tant que signes de ruptures éclatantes, de gestes futurs ou de sensibilités nouvelles. Or, dans le cas du nouveau responsable de l’Enseignement supérieur, Yves Bolduc, les décisions des dernières semaines signalent un parti pris systématique de défaire tout ce qu’a accompli son prédécesseur. Pire encore, elles manifestent une insensibilité, voire un mépris inquiétant de la recherche, en particulier en ce qui concerne les études québécoises, affirment soixante universitaires québécois.

Lire la suite de la lettre ouverte au Devoir.