Pas de relation prof-étudiant, plaident deux regroupements étudiants


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À l’instar des syndicats d’enseignement, des groupes étudiants souhaitent que le projet de loi visant à prévenir les violences à caractère sexuel dans les cégeps et universités interdise les liaisons entre professeurs et étudiants. Les auditions publiques concernant le projet de loi 151 doivent s’entamer jeudi à l’Assemblée nationale avec la présentation des arguments de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de l’Union étudiante du Québec (UEQ). Les deux organisations sont formelles: les relations entre un enseignant et un étudiant doivent être «proscrites» et non pas être «encadrées», comme le propose la pièce législative déposée au début du mois par la ministre de l’Éducation supérieure, Hélène David.

La ministre David ferme la porte aux stages rémunérés


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La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, se montre fermée à l’idée de payer les étudiants qui réalisent leurs stages de fin d’études, considérant qu’il s’agit avant tout de formation. «Pourquoi, quand t’es assis dans une salle de classe, t’es pas payé, et quand tu vas faire un premier apprentissage de formation en milieu de travail, il faudrait que tu sois payé?» s’est questionnée la ministre en marge d’une annonce au Cégep Limoilou le 3 mai. Selon Mme David, la définition d’un stage est quelque chose d’«encore flou» au Québec. Elle est ouverte aux réflexions que les étudiants ont sur cette question, mais se montre fermée à changer la donne pour le moment.

Les étudiants du Québec craignent de se faire «voler» 80 millions $


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Les cégépiens et les universitaires craignent de se faire «voler» les 80 millions $ du fédéral qu’ils espèrent avoir dans leurs poches. Ils veulent que la Fédération des cégeps se rétracte et cesse de demander sa part du magot. L’argent en jeu provient du gouvernement de Justin Trudeau, qui abolira en janvier 2017 des crédits d’impôt pour manuels et pour études. Alors que dans les autres provinces l’argent dégagé ira en prêts et bourses pour les étudiants, au Québec la décision qui revient à Hélène David, ministre de l’Enseignement supérieur, n’est pas encore prise. «Ce montant-là nous revient en totalité. Il n’est pas question que les directions des cégeps et des universités l’empochent», lance Rose Crevier-Dagenais, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ).