Primes aux briseurs de grève de l’U. Laval : les dirigeants du SCFP demandent une rencontre urgente avec la ministre


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Les dirigeants du SCFP demandent une rencontre urgente avec Hélène David, ministre de l’Enseignement supérieur, après avoir appris que cette dernière a autorisé un paiement de 1,6 million de dollars en prime pour les cadres afin de compenser les heures supplémentaires qu’ils ont effectuées durant la grève à l’Université Laval. «Cette décision va à l’encontre de l’esprit de la loi anti-briseurs de grève. Avec cette rémunération supplémentaire, le gouvernement brise l’équilibre entre les parties à la table et enlève à la partie patronale l’incitatif de négocier de bonne foi. Le gouvernement peut prolonger un conflit en payant les heures de ceux qui font le travail des grévistes.

Multi-Marques de Canada Bread : le géant de la boulangerie contourne la loi anti-briseurs de grève du Québec


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Multi-Marques, reconnue pour ses pains Pom, Bon matin et Villaggio, contrevient au Code du travail du Québec en confiant une part de sa distribution à des briseurs de grève à la place des 120 syndiqué-es mis en lock-out le 1er avril dernier, selon un rapport du ministère du Travail. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) soutient que Canada Bread contourne aussi la loi québécoise en transférant plus de la moitié de sa distribution à un centre de distribution de Cornwall, en Ontario. Elle demande au ministère du Travail de rappeler à l’ordre l’entreprise, propriété de Grupo Bimbo, en plus de réclamer du Consulat général du Mexique à Montréal une intervention auprès de la multinationale pour mettre fin à ce conflit inutile et coûteux au plan humain.