L’embauche de chargé-e-s de cours augmente… tout comme le mépris
Le 4 septembre dernier, Radio-Canada publiait une étude présentant des chiffres par rapport à l’embauche de plus en plus de chargé-e-s de cours par les universités afin de pallier le manque de financement en éducation supérieure.
En ces temps de vache maigre et d’austérité, il est évidemment plus facile pour un établissement d’éducation supérieure d’augmenter la précarité (par la création de nouveaux statuts d’emploi sous contrat ou la privatisation par exemple) plutôt que d’investir pour offrir de réelles possibilités d’avancement et de stabilité à ses employés.
L’article était d’ailleurs accompagné de plusieurs commentaires plutôt déplacés, déplorant la situation, mais comparant l’enseignement donné par les chargé-e-s de cours comme étant de niveau «Cégep plus» et ignorant complètement le fait que les chargé-e-s de cours mènent, entre autres, des activités de recherche.