Offre de cours à l’UQO : la direction de l’université fait diversion et joue la carte de l’intimidation


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Le 21 mars dernier, le Syndicat des professeures et professeurs de l’UQO (SPUQO) a tiré la sonnette d’alarme en informant la communauté que la direction de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) cherchait à réduire son offre de cours au trimestre d’automne 2017. En entrevue avec le journaliste Louka Jacques sur les ondes de Radio-Canada Première, le porte-parole de l’UQO, monsieur Gilles Mailloux, a réfuté les affirmations du SPUQO et a affirmé qu’au contraire, il y avait une augmentation de l’offre de cours. «Données factuelles à l’appui, le SPUQO constate que les propos de monsieur Mailloux détournent notre attention de l’enjeu mis en lumière par notre syndicat puisque l’offre de cours dont il a fait mention durant cette entrevue touche à l’année universitaire 2016-2017 ainsi qu’aux années antérieures.

Les nouveaux diplômes payants


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Les programmes universitaires courts (de 6 à 30 crédits) ont la cote au Québec. Offerts aux 1er, 2e et 3e cycles, ils n’ont pas le rang des études «de grade», mais conduisent à une attestation, un certificat ou un diplôme. «Ils représentent un engagement plus réaliste, moins intimidant que des études de grade, soit le baccalauréat, la maîtrise et le doctorat», dit Gilles Mailloux, directeur du recrutement de l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Cégépiens fraîchement diplômés, salariés en perfectionnement ou immigrants à la recherche d’un emploi… ces programmes attirent un effectif grandissant et varié qui contribue à renflouer les caisses dégarnies des universités.