Lutte à l’itinérance : Ottawa doit respecter les orientations du Québec
Dans La Presse du 9 juillet, le premier ministre Stephen Harper a déclaré que sa « façon de gérer la fédération est meilleure pour les Québécois que les autres ». Or, sur le dossier de la négociation d’une entente Québec-Canada sur le déploiement de la Stratégie des partenariats de lutte à l’itinérance (SPLI), il semble en être tout autrement. À l’heure actuelle, plus de 3 millions de dollars de la SPLI prévus pour Montréal sont en flottement, minant plusieurs projets de logements et d’installations d’organismes. Le gouvernement Harper a annoncé il y a un peu plus d’un an son intention de réorienter ce programme vers l’approche du Logement d’abord (Housing First), réorientation condamnée aussitôt par Québec, d’abord pour son insuffisance, puis en ce qu’elle vient s’immiscer dans les compétences provinciales.