Électrochocs en psychiatrie : des disparités inquiétantes entre les régions et les établissements


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«Le royaume des électrochocs» se trouve toujours dans la région du Centre-du-Québec qui atteint un nouveau sommet avec un ratio de 5.8 électrochocs par 1000 de population, la moyenne nationale étant à 1.4. L’Hôpital Ste-Croix de Drummondville, avec 857 électrochocs donnés en 2017, se situe au centre de cette activité. Les données obtenues par le comité Pare-Chocs pour 2017 font ressortir aussi des disparités importantes entre les établissements. Ainsi, on constate que 52% des électrochocs sont donnés par six établissements seulement. Par ailleurs, on observe des écarts de pratiques importants entre les établissements. Alors qu’à l’hôpital de Shawinigan chaque personne reçoit en moyenne 24 traitements d’électrochocs sur une année, à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, les personnes en reçoivent 10 en moyenne.

Le 12 mai, un rassemblement pour dire non aux électrochocs


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À l’occasion de la fête des Mères, un rassemblement est organisé le samedi 12 mai, à 11h, à la Place Émilie-Gamelin (métro Berri-UQAM) pour dire non aux électrochocs. Deux électrochocs sur trois sont administrés à des femmes. Les femmes de plus de 50 ans reçoivent le plus d’électrochocs. Animation: TERRATO. Prises de parole: Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ), Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ), Table des groupes de femmes de Montréal, Réseau d’action des femmes en santé et services sociaux (RAFSSS), Collectif des Laurentides en santé mentale, Comité Pare-Chocs et Mark Eccle, militant.

Onzième rassemblement d’opposition aux électrochocs le 13 mai


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À l’occasion de la Fête des Mères, un important rassemblement aura lieu le samedi 13 mai à 11h sur la place Émilie-Gamelin, à Montréal pour demander l’abolition des électrochocs en psychiatrie. Les deux tiers des électrochocs sont donnés à des femmes. Selon des données obtenues par le comité Pare-chocs, 50% des électrochocs seraient donnés à des femmes de 50 ans et plus et 41% à des personnes âgées de 65 ans et plus. Près de 10% seraient administrés à des femmes de 80 ans et plus. Rappelons que selon une étude récente les électrochocs causent plus de dommage chez les femmes et les personnes âgées.

Augmentation des électrochocs : les groupes de femmes veulent des réponses


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Selon les chiffres obtenus, à Montréal en 2015, on a administré 2 981 électrochocs. Si nous considérons que plus de 60% des électrochocs sont administrés à des femmes, cela veut dire que des Montréalaises ont subi plus de 1 788 électrochocs. À travers le Québec, des femmes ont reçu 6 517 électrochocs. Comment peut-on encore justifier l’utilisation d’une pratique dont l’efficacité est toujours controversée dans le milieu scientifique et dont on ignore toujours le mode d’action? La Table des groupes de femmes de Montréal et le Réseau d’action des femmes en santé et services sociaux questionnent le gouvernement québécois.

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