Montréal dans la ligne de mire des étudiants américains


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Un «effet Trump» prend place à des degrés variables dans les établissements d’enseignement supérieur de la métropole. Les responsables du recrutement de l’Université Concordia ont eu une surprise de taille, cet automne: le nombre d’étudiants des 2e et 3e cycles provenant des États-Unis a doublé par rapport à l’an dernier — une augmentation de 103%. Au baccalauréat, la hausse a été de 15%. «Montréal a déjà une excellente réputation en tant que ville universitaire, mais la situation politique aux États-Unis joue en notre faveur. Il y a un intérêt accru depuis l’élection du président américain», affirme Matt Stiegemeyer, directeur du recrutement étudiant à Concordia.

Un «effet Trump» bien réel dans le recrutement universitaire au Canada


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Le recteur de l’Université Concordia, Alan Shepard, soutient que l’«effet Trump» est réel dans le recrutement universitaire au Canada. Après avoir prononcé un discours devant le Conseil des relations internationales de Montréal, mercredi, il a déclaré que les demandes d’inscription provenant d’étudiants étrangers pour la session d’automne étaient en hausse. D’autres établissements d’enseignement postsecondaire au Canada ont aussi fait état d’une telle augmentation significative depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. C’est notamment le cas de l’Université de Toronto. Le bouleversement politique au sud de la frontière a aussi fait en sorte que plusieurs chercheurs américains importants ont manifesté leur intérêt envers une telle migration.