Policiers obligés de se substituer en travailleurs sociaux, en infirmiers et en chauffeurs de taxi


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Les policiers de Montréal sont de plus en plus obligés de se transformer en infirmier, chauffeur de taxi ou travailleur social auprès de la clientèle vulnérable, en raison du manque de ressources sociales, révèle une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’UQAM. «Faute de réponses adéquates des ressources sociales, les policiers assument des rôles de substitution», a constaté Guillaume Ouellet, qui a interrogé des policiers de Montréal sur leurs réalités au travail, notamment dans leurs contacts avec la clientèle vulnérable, comme les personnes âgées, celles qui ont des troubles de santé mentale ou les itinérants.

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La dissidence plutôt que la soumission


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Médecin en CLSC à Montréal, chef de son département, membre de l’équipe itinérance du centre-ville, assumant des gardes en soins palliatifs : le Dr Vincent Demers est un exemple d’engagement envers le système public de santé et les clientèles vulnérables. Mais il y a quelques jours, il a remis sa démission et a décidé de se désengager de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). « C’est un geste engagé que je pose en me désengageant. Je le sens comme un devoir. Je n’accepte pas de travailler dans un système où règne le mépris », déclare-t-il dans une entrevue exclusive accordée au Devoir, mardi.