Mourir sous les balles de la police au Canada : une situation à la hausse


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Entre 2000 et 2017, plus de 400 Canadiens sont morts des suites de contacts ou d’altercations avec des policiers. Portrait d’une situation en évolution. Une vidéo, de mauvaise qualité et qui a été tournée de loin avec un téléphone portable en 2007, montre un homme rampant en direction de deux policiers. Soudain, des coups de feu retentissent. Huit balles atteignent Paul Boyd, 39 ans, le tuant sur le coup. Capté par un passant, cet incident est un des 461 cas de contacts mortels avec les forces policières qui se sont produits au pays depuis 2000. Une analyse de CBC montre que le nombre de ces cas est à la hausse.

Des intervenants en itinérance pour former les policiers


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La Mission Old Brewery a présenté mardi les détails d’un partenariat avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour améliorer les relations entre policiers et itinérants. Ce partenariat entre le SPVM et le plus grand refuge de Montréal prendra notamment la forme d’une formation complémentaire donnée aux policiers. Elle abordera notamment la question des interventions face aux personnes ayant des problèmes de santé mentale qui touche de 30% à 50% des personnes en situation d’itinérance à Montréal. «En itinérance, on a des façons d’interagir qui sont à l’opposé de celles de la police. Eux, veulent contrôler une situation le plus rapidement possible, alors que nous on se donne du temps et de l’espace à la personne.

Racistes ou démunis, les policiers de Val-d’Or? 85% des contraventions signifiées pour désordre public le sont à des autochtones


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Les autochtones sont — et de loin — les personnes qui reçoivent le plus de constats d’infraction dans la ville de Val-d’Or. Dans la ville où l’offre en santé et services sociaux pour les personnes vulnérables «paraît peu consolidée», les policiers se retrouvent bien seuls pour gérer des situations pour lesquelles ils ne sont pas formés, conclut une recherche qui a été dévoilée vendredi. L’étude, menée par Céline Bellot de l’Université de Montréal et Marie-Ève Sylvestre de l’Université d’Ottawa, révèle que la quasi-totalité des constats (85%) remis par les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) à Val-d’Or le sont en vertu du Règlement sur les nuisances, la paix, le bon ordre et les endroits publics, ou règlement 2003-40.

Val-d’Or : aucune accusation contre six policiers suspendus


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Aucune accusation ne sera portée contre les six patrouilleurs de la Sûreté du Québec suspendus à la suite du reportage de l’émission Enquête de Radio-Canada dénonçant de présumées violences et agressions sexuelles commises contre des femmes autochtones. Le Journal de Montréal a rapporté la nouvelle ce matin, qui a également été confirmée par des sources à La Presse. À la suite du reportage d’Enquête intitulé Abus de la SQ: les femmes brisent le silence et diffusé en octobre 2015, le ministère de la Sécurité publique a, à la demande de la SQ, donné le mandat à la police de Montréal d’enquêter sur toutes les allégations de crimes physiques ou sexuels à l’égard des autochtones, présumément commis par la Sûreté du Québec et par tout autre corps de police.

Policiers obligés de se substituer en travailleurs sociaux, en infirmiers et en chauffeurs de taxi


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Les policiers de Montréal sont de plus en plus obligés de se transformer en infirmier, chauffeur de taxi ou travailleur social auprès de la clientèle vulnérable, en raison du manque de ressources sociales, révèle une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’UQAM. «Faute de réponses adéquates des ressources sociales, les policiers assument des rôles de substitution», a constaté Guillaume Ouellet, qui a interrogé des policiers de Montréal sur leurs réalités au travail, notamment dans leurs contacts avec la clientèle vulnérable, comme les personnes âgées, celles qui ont des troubles de santé mentale ou les itinérants.

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Grève étudiante 2015 : lutte sociale et combat juridique


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Tandis que des étudiantes et des étudiants contre l’austérité et des policiers se sont affrontés lundi à Montréal, le débat sur la légitimité du droit de grève des étudiants reprend au Québec. Quelque 62 000 étudiants étaient en grève lundi, et 40 000 le demeureront pour une période de deux semaines. Contrairement aux manifestations de 2012, qui portaient sur la hausse des droits de scolarité, les étudiants dénoncent cette année les mesures d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard et l’exploitation des hydrocarbures.

Lire la suite du texte sur radio-canada.ca

Pas de cours, pas de reprise, menace le ministre Blais.