Les grands oubliés


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C’est bien connu, mais il importe de le répéter: l’austérité budgétaire a été appliquée de manière récurrente dans les dernières années au Québec, et cette politique a eu des conséquences sociales pour le moins désastreuses. Le gouvernement s’est toujours targué d’agir de manière responsable. Or, on a beau couper dans les services – parce que c’est bien ce qui est arrivé –, les besoins de la population, eux, sont rarement compressibles. Résultat: en éducation, plusieurs écoles se voient désormais forcées de mettre les élèves au travail en organisant des levées de fonds pour pallier le manque de financement. Des établissements font face à des crises qui apparaissent comme des conséquences directes du manque de personnel nécessaire pour s’occuper des enfants qui ont des besoins spécialisés.

Mise à jour économique : maquiller 1,5 G$ de surplus


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Le ministre des Finances du Québec a dévoilé dimanche sa mise à jour économique sur l’état des finances publiques. Comme il fallait s’y attendre, elle ne comprend aucune grande annonce. D’abord, le ministre Leitao nous annonce que l’équilibre budgétaire sera effectivement atteint cette année. Mieux encore, le déficit prévu de 2,3 G$ pour l’an passé est réduit à 1,1 G$. En clair, les quelque 4 G$ que l’on a recensés en compressions depuis 2014 ont finalement donné les résultats escomptés. De manière obstinée, le ministre refuse de parler d’austérité budgétaire. Comme les dépenses augmentent de 1,6 %, il préfère parler de rigueur.

L’austérité ou la violence budgétaire


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Depuis la crise de 2008, l’austérité budgétaire a durablement pris racine. Tous les prétextes sont bons pour y avoir recours, que ce soit la lutte au déficit, à l’endettement public ou encore pour affronter les «privilèges» des employés de l’État. Dans chacun de ces cas, l’austérité se présente comme étant inévitable, incontournable. Bien entendu, la réalité est bien plus complexe et une compréhension juste de la conjoncture budgétaire de nombreux États ne peut se contenter de cette austère idée. Pourtant, il semble pertinent de comprendre les dynamiques en cours comme venant renforcir le virage autoritaire que connaît notre «démocratie».

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