L’augmentation du salaire minimum à 15$ l’heure serait, selon Stéphane Forget, P.-D.G. intérimaire de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), un «raccourci simpliste». C’est en ces termes qu’il s’exprimait dans La Presse+ du 1er septembre dernier. Cette position, qui est aussi celle des autres associations patronales, ne tient pas la route. En résumé, elles prétendent que le salaire n’est pour rien dans l’amélioration du niveau de vie des bas salariés. En plus, alors qu’elles sont habituellement de féroces adversaires de l’augmentation des dépenses publiques, elles prétendent que la meilleure façon d’aider les travailleurs et les travailleuses les plus pauvres serait d’améliorer les programmes sociaux et la fiscalité. Cherchez l’erreur!
Lire la suite de la lettre d’opinion du président de la FTQ, Daniel Boyer.
Billet de l’IRIS : Salaire minimum : la complaisance à l’égard des intérêts du capital.
Salaire minimum à 15 $ l’heure : au Canada, l’Alberta donne le ton.