Colloque des HEC sur la santé : mettre fin au statu quo oui, mais pas pour faire entrer le loup dans la bergerie


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Un colloque qui, profitant des difficultés du réseau public de santé et de services sociaux, prône une plus grande place du  privé dans la prestation des soins à la population se tenait le 19 mai. Si la Confédération des syndicats nationaux (CSN) est d’accord pour mettre un terme au statu quo dans le réseau, c’est pour privilégier des solutions audacieuses qui permettraient d’améliorer l’accès aux soins dans le secteur public. Le Pôle santé des HEC dévoilait les résultats d’une étude pointant vers une accentuation de la place du privé en santé. Les solutions qui ressortent majoritairement cachent mal le biais en faveur du privé en santé.

Salaire minimum : la complaisance à l’égard des intérêts du capital


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Depuis quelques mois, le débat sur l’augmentation du salaire minimum a pris son envol, ce qui pousse bon nombre d’acteurs politiques et de la société civile à prendre position. Dernièrement, Stéphane Forget de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a écrit un court texte. Il y défend l’idée qu’une augmentation du salaire minimum jusqu’à l’atteinte de la cible de 15 $ de l’heure est une solution simpliste pour lutter contre la pauvreté. Disons-le : la FCCQ se goure dans ses chiffres. Le fait d’utiliser uniquement la catégorie de travailleuses et travailleurs au salaire minimum pour parler de ce débat est une erreur méthodologique en soi.

Salaire minimum : un débat sain et nécessaire


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L’augmentation du salaire minimum à 15$ l’heure serait, selon Stéphane Forget, P.-D.G. intérimaire de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), un «raccourci simpliste». C’est en ces termes qu’il s’exprimait dans La Presse+ du 1er septembre dernier. Cette position, qui est aussi celle des autres associations patronales, ne tient pas la route. En résumé, elles prétendent que le salaire n’est pour rien dans l’amélioration du niveau de vie des bas salariés. En plus, alors qu’elles sont habituellement de féroces adversaires de l’augmentation des dépenses publiques, elles prétendent que la meilleure façon d’aider les travailleurs et les travailleuses les plus pauvres serait d’améliorer les programmes sociaux et la fiscalité.