Salaire minimum : la complaisance à l’égard des intérêts du capital


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Depuis quelques mois, le débat sur l’augmentation du salaire minimum a pris son envol, ce qui pousse bon nombre d’acteurs politiques et de la société civile à prendre position. Dernièrement, Stéphane Forget de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a écrit un court texte. Il y défend l’idée qu’une augmentation du salaire minimum jusqu’à l’atteinte de la cible de 15 $ de l’heure est une solution simpliste pour lutter contre la pauvreté. Disons-le : la FCCQ se goure dans ses chiffres. Le fait d’utiliser uniquement la catégorie de travailleuses et travailleurs au salaire minimum pour parler de ce débat est une erreur méthodologique en soi. Une personne qui gagne le salaire minimum en vigueur (10,75 $ de l’heure en ce moment) et une personne qui gagne, par exemple, 20 ȼ de plus par heure vivent sensiblement la même expérience économique, et ce, même si la seconde n’est pas considérée comme une personne qui travaille au salaire minimum. C’est pour cette raison que l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) utilise plutôt la catégorie de «bas salariés».

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Salaire minimum à 15 $ l’heure : au Canada, l’Alberta donne le ton.