La chargée de cours au Département de science politique Élisabeth Vallet signe un texte dans L’effet 11 septembre. Quinze ans après le 11 septembre 2001, comment le terrorisme a-t-il évolué? Le terrorisme est-il aussi menaçant qu’on le croit? Justifie-t-il de vivre dans un état d’alerte, d’exception et de guerre permanent? Pour répondre à ces interrogations, la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, qui célèbre cette année son 20e anniversaire, vient de faire paraître L’effet 11 septembre, un état des lieux éclairant dont le cadre de référence est cet «état d’exception permanent, où nos élus et nous-mêmes avons conclu – souvent à tort et parfois à raison – qu’il n’est plus possible et qu’il serait irresponsable de baisser la garde devant le terrorisme».