Une enquête menée par la Fédération des OSBL d’habitation de Montréal (FOHM) révèle que 63 % des locataires qui y résident ont pu sortir de l’itinérance pour au moins cinq ans, un résultat que viennent mettre en péril le retrait et la réduction des subventions au logement social opérés par les gouvernements d’Ottawa et de Québec. Le coup de sonde mené auprès de 1777 locataires logés dans 64 projets des OSBL d’habitation de la région de Montréal démontre que près de quatre locataires sur dix proviennent directement de la rue, alors que le quart y a trouvé un logis après avoir transité dans un centre de jour ou un refuge. Environ 25 % des résidents de ces OSBL d’habitation y logent depuis 5 à 10 ans et 33 % depuis plus de 10 ans.
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