Sous des prétextes économiques et un désir de rentabilité, on emprunte leur stratégie aux entreprises qui font toujours plus avec moins (font-elles vraiment mieux?), et on nous réduit à une situation de plus grande précarité encore: on amalgame plusieurs groupes d’étudiants en un seul, on entasse les générations de demain comme des sardines, on prive nos collègues de charges de cours et on nous confie l’immense responsabilité d’enseigner, avec rigueur, connaissances et équité (naturellement!) à chacune des personnes inscrites à notre cours. Et si nous refusons, on trouve sitôt quelqu’un de plus précaire encore pour nous remplacer. Nous devons dénoncer cette dynamique insidieuse et malsaine! Mais c’est seulement ensemble, en revendiquant haut et fort, que nous arriverons à la faire cesser. Autrement, ce qui nous parait invraisemblable aujourd’hui nous semblera normal dans quelques années. Nos conditions de travail seront toujours plus dépréciées, et nous ne parviendrons plus à interagir avec nos étudiantes et étudiants, devenus trop nombreux et anonymes.
Lire la suite du texte du Comité des relations de travail du SCCCUL.