Avec un taux de syndicalisation frôlant les 40 %, le Québec connaît une situation peu fréquente en Amérique du Nord. Pour certains, la «forte» présence syndicale est synonyme d’inefficacité économique, d’injustice intergénérationnelle, de pratiques d’accréditation obsolètes ou encore d’un immobilisme social rébarbatif aux investissements et à l’initiative privée. Pour d’autres, un taux de syndicalisation élevé est synonyme d’un marché du travail offrant des emplois plus stables et mieux rémunérés, une répartition des richesses plus égalitaire et une meilleure capacité collective à influer sur les choix et orientations politiques des gouvernements.
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