Dans son rapport, la commission Robillard propose de libéraliser le marché de l’alcool au Québec. La partie concernant la SAQ fait 17 pages, consacrées en grande partie à dire que le gouvernement n’a rien à faire dans la vente d’alcool et que son modèle s’effrite à cause de l’arrivée d’Internet. Les seuls chiffres comparatifs offerts sont les coûts d’administration et les salaires qui, sans surprise, sont plus élevés qu’ailleurs. Il est étonnant que la conclusion vienne après un argumentaire si mince. Aucune donnée sur le prix de l’alcool. Aucune donnée sur les produits disponibles. Aucune donnée sur le nombre de magasins. Aucune donnée sur les variations de prix en région. La Commission peut bien être en faveur de la libéralisation, mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle s’appuie sur fort peu pour nous convaincre de la pertinence de sa proposition.
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