La ministre Hélène David a évoqué que c’est en raison de la «mondialisation de l’enseignement supérieur» que les universités du Québec doivent développer – de toute urgence – une offre de cours en ligne. Il faut s’adapter à la compétitivité internationale et travailler à mettre sur pied un campus numérique à l’échelle du Québec pour demeurer attractif. Le campus béton n’est plus à la mode auprès des jeunes ni pour la «clientèle» internationale. Exit le vivre ensemble pour apprendre, se former, s’éduquer. Ces orientations gouvernementales sont particulièrement claires: l’éducation supérieure est vue comme une marchandise comme une autre. Une marchandise que l’on peut vendre par ordinateur au temps du numérique. Où les choix faits par les universités sont guidés au premier plan par la rentabilité et la présence sur les palmarès internationaux. Et lorsqu’il s’agit des palmarès (et des critères quantitatifs et monétaires qui les sous-tendent), les aspects qualitatif, humain et relationnel comptent souvent bien peu.
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