Le harcèlement et les violences sexuelles vécus par les femmes locataires dans leur logement doivent cesser


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Mélanie a été agressée sexuellement par son propriétaire, chez elle, après que celui-ci l’ait droguée; Rigorta, par son concierge, à la suite de menaces et de gestes violents; Nathalie, par son propriétaire, après des mois de harcèlement, de commentaires sexistes, de regards et de gestes déplacés. Ces agressions étant commises dans la sphère privée, les femmes qui en sont victimes restent souvent invisibles, tant la loi du silence et la pauvreté les contraignent à se taire, de peur, entre autres, de perdre leur logement. Bien que le harcèlement et les violences sexuelles faits aux femmes locataires dans leur logement soient peu connus et difficilement quantifiables, Mélanie, Rigorta et Nathalie ne sont pas des cas isolés. En effet, le Centre d’éducation et d’action des femmes (CÉAF) a accueilli, ces 4 dernières années, les témoignages de plus de 200 femmes locataires et chambreuses dénonçant des entrées par effraction, des tentatives d’extorsion ou du chantage pour obtenir des rapports sexuels, de la part d’hommes exerçant un pouvoir sur leur droit au logement.

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Journée d’action contre les violences sexuelles vécues par les femmes locataires.