L’enjeu du financement des universités québécoises a fait les manchettes tout au long du printemps 2012. Pour certaines et certains, il était impératif d’augmenter les frais de scolarité afin de régler un problème de sous-financement tandis que, pour d’autres, il fallait plutôt préconiser un maintien ou une réduction de ces frais, tout en remettant en cause l’arrimage entre le monde universitaire et celui des affaires. Au cours de ce débat, peu d’intervenantes, intervenants ont analysé le rôle du gouvernement fédéral dans les crises successives qui ont secoué le milieu universitaire. Avec la présente note, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) comble cette lacune en étudiant l’ingérence fédérale dans l’éducation, champ de compétence provinciale, et ses impacts sur la tendance à l’augmentation des frais de scolarité au Canada.