Comment définir une position progressiste sur les transferts canadiens en santé?


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Faut-il se ranger du côté de Gaétan Barrette et des revendications historiques du Québec? Ou faut-il voir en Jane Philpott un rempart désespéré contre le travail acharné de démolition du système socio-sanitaire québécois par le premier? Ou faut-il adopter la simplicité volontaire libertarienne de l’Institut économique de Montréal (IEDM) qui proposait dans Le Devoir jeudi dernier de ne pas trop s’en faire avec les transferts et de plutôt accélérer la mise en compétition des hôpitaux? L’actuel débat sur les transferts fédéraux de santé accapare beaucoup d’attention. Et pour cause, les sommes en jeu sont considérables, elles soulèvent des questions idéologiques importantes, et les confrontations entre Ottawa et les provinces sur cet enjeu donnent parfois l’impression de dater du paléolithique.

Transferts fédéraux en santé et services sociaux : la CSN dénonce la décision du gouvernement Trudeau


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Pour la Confédération des syndicats nationaux, la décision du gouvernement de Justin Trudeau de réduire l’augmentation du niveau de transferts aux provinces en santé et services sociaux à seulement 3% par année à compter de 2017 constitue un recul préoccupant pour l’avenir du système public de santé et de services sociaux. «C’est une importante promesse faite aux Québécoises et aux Québécois que monsieur Trudeau brise ici en alignant sa politique sur celle défendue précédemment par le gouvernement Harper. À la CSN, nous soutiendrons activement tous les acteurs qui souhaiteront s’organiser afin d’infléchir la position du gouvernement fédéral à cet égard, réagit le vice-président de la CSN, Jean Lacharité.

IRIS : L’impact des transferts fédéraux sur le mal-financement universitaire


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L’enjeu du financement des universités québécoises a fait les manchettes tout au long du printemps 2012. Pour certaines et certains, il était impératif d’augmenter les frais de scolarité afin de régler un problème de sous-financement tandis que, pour d’autres, il fallait plutôt préconiser un maintien ou une réduction de ces frais, tout en remettant en cause l’arrimage entre le monde universitaire et celui des affaires. Au cours de ce débat, peu d’intervenantes, intervenants ont analysé le rôle du gouvernement fédéral dans les crises successives qui ont secoué le milieu universitaire. Avec la présente note, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) comble cette lacune en étudiant l’ingérence fédérale dans l’éducation, champ de compétence provinciale, et ses impacts sur la tendance à l’augmentation des frais de scolarité au Canada.