Bien que des fonds publics soient en jeu, la moitié des universités québécoises ne veulent rien dire au sujet des inconduites scientifiques commises entre leurs murs. Et d’après notre enquête, certaines dérives n’ont pas fait l’objet d’une enquête en bonne et due forme. Malgré nos demandes d’accès à l’information, McGill, Concordia et l’UQAM ont refusé de rendre publics leurs rapports d’enquête, disant devoir protéger la vie privée de leurs employés délinquants. L’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université de Sherbrooke ont au contraire accepté de le faire, en caviardant simplement les informations véritablement personnelles (voir l’onglet suivant). Fait à noter: la première université de recherche québécoise – l’UdeM – a sanctionné un seul de ses 2240 professeurs chercheurs pour manque d’intégrité en 10 ans.
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Une dizaine de plaintes pour fraude dans les recherches à l’Université de Sherbrooke.