Il a fallu plus d’un an de débats enflammés. Mais l’adoption de la nouvelle charte de l’Université de Montréal (UdeM), qui dépoussière la gouvernance de l’établissement pour la première fois depuis 50 ans, n’est plus qu’une formalité. Une commission parlementaire a recommandé jeudi l’adoption du projet de loi 234, qui revoit notamment le régime disciplinaire de l’UdeM et fait davantage de place aux diplômés, aux étudiants et aux chargés de cours dans la gouvernance de l’établissement. La loi retire aussi à l’archevêque de Montréal le privilège de nommer deux administrateurs de l’Université — relique de la dernière version de la charte, qui date des années 1960. La ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David a lancé un appel à l’unité de la communauté universitaire, un message destiné au Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal (SGPUM), qui a mené une longue bataille contre le projet de réforme de la charte.
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Les syndicats des professeurs de l’UQ dénoncent le «coup de force» du recteur Guy Breton.