Pour bien des gens, l’époque des études évoque des souvenirs de vie sans souci, sans enfant, dernier temps de liberté avant d’entamer une carrière trop prenante. Mais il faut croire que les souvenirs s’embellissent avec le temps: à cause du stress, un étudiant universitaire sur cinq montre des symptômes de dépression assez graves pour devoir consulter immédiatement, et 8% ont songé au suicide au cours des 12 derniers mois, soit trois fois plus que la moyenne de leur tranche d’âge. Ces statistiques proviennent d’une vaste consultation en ligne faite par la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal auprès de 10 000 de ses membres, au début de 2016.
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