Chronique relations de travail – EQE et reconnaissance!

Élargir son accès à l’emploi par les EQE

Une rencontre d’information a eu lieu le 24 février dernier afin que les chargées et chargés de cours puissent mieux comprendre ce que sont les exigences de qualification à l’enseignement (EQE) et comment faire pour en obtenir. Nancy Turgeon, vice-présidente à la convention collective, et Stéphane Daniau, agent de relations de travail, ont pu expliquer le rôle des EQE dans notre accès à l’emploi. En effet, les EQE sont notre porte d’entrée pour donner davantage de charges de cours, c’est ce qui nous rend éligibles à postuler pour les cours lors de l’affichage.

Cette rencontre a aussi été l’occasion d’échanger avec les membres et répondre aux interrogations de plusieurs. La formation a été un franc succès, avec près de 80 participantes et participants!

Rappelons que la procédure annuelle de reconnaissance d’EQE est en cours. Vous avez jusqu’au 13 mars pour enregistrer votre demande sous ACCENT.

Cette demande doit obligatoirement être accompagnée d’ici le 15 mars du dépôt du dossier soutenant votre demande auprès de l’assistanat administratif de votre lieu d’embauche (département, école ou faculté).

Voici l’échéancier qui concerne les dossiers EQE :
– Demandes d’EQE : du 8 mars au 13 mars
– Décisions des départements/facultés/écoles : du 16 mars au 16 avril
– Demandes de révision : du 17 avril au 28 avril

Pour accéder au document PowerPoint de la présentation du 24 février et à la fiche de présentation suggérée par le Syndicat pour le dépôt de votre demande, c’est ici!

Les agentes et agents de relations de travail peuvent vous éclairer sur ce processus de demande d’EQE, comme sur la procédure de demande de comité de révision subséquente. N’hésitez pas à les contacter à cette adresse. La demande de révision vaut le coup d’être effectuée, en cas de refus qui vous semble injuste ou incompréhensible.

À quand la reconnaissance des efforts des chargées et chargés de cours en surcharge de travail depuis un an?!

Le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM fait des représentations depuis l’hiver 2020 pour que les revendications des chargées et chargés de cours soient entendues face à la surcharge de travail occasionnée par l’enseignement en mode non-présentiel. La reconnaissance de la part de l’UQAM a été jusqu’ici plus que timide.

Depuis maintenant un an, on ne compte plus le nombre de rencontres ayant eu lieu, entre autres, avec le Service du personnel enseignant et la direction, ainsi que le nombre de représentations effectuées à la Commission des études et au Conseil d’administration, sans compter les interventions médiatiques. La direction de l’UQAM est malgré tout demeurée intraitable sur plusieurs enjeux majeurs comme la taille des groupes-cours, la bonification des heures de nos contrats et le besoin d’équipement adéquat.

Face à cette impasse, le Syndicat a déposé un grief réclamant que les chargées et chargés de cours reçoivent une juste compensation pour tout le travail d’adaptation de leur cours et les dépenses encourues. Lors des deux dernières rencontres mensuelles du Comité des relations professionnelles, nous avons, entre autres, fait valoir une récente décision arbitrale où est reconnue la surcharge de travail causée par l’enseignement en mode non-présentiel, évaluée dans l’optique de préserver, pour les enseignantes et enseignants, une atteinte minimale à leur droit à des conditions de travail justes et raisonnables. Cette décision arbitrale concerne le Centre de services scolaires Lac-Témiscamingue qui a imposé l’enseignement comodal. Toujours sur le plan de la reconnaissance de la surcharge vécue par les enseignantes et enseignants, nous avons également mis de l’avant que Polytechnique Montréal a offert à ses professeures et professeurs une « prime Covid » de 4500 $.

L’UQAM finira-t-elle par entendre raison et reconnaître les efforts des chargées et chargés de cours? C’est un dossier à suivre…

Au plaisir de défendre vos droits!

 

Nancy Turgeon, vice-présidente à la convention collective, et Amel Aloui, Stéphane Daniau, Astrid Tirel, agentes et agent de relations de travail.