À distance et parfois de l’au-delà

« Les cours en ligne permettent de grandes économies d’échelle, particulièrement ceux qui sont préenregistrés. Une fois le cours produit, il est bon pour l’éternité. Parlez-en aux étudiants de l’Université Concordia qui ont été surpris d’apprendre que leur professeur enseignait… de l’au-delà, puisque son cours virtuel était encore offert des années après sa mort, rapportait Le Devoir, en 2021 »; c’est ce que nous rappelle l’éditorialiste en chef de La Presse, Stéphanie Grammont dans un texte paru le 7 octobre, sous le titre « Le étudiants vaches à lait », que l’on peut consulter juste ici.

Comme certaines études l’ont indiqué, madame Grammont établit un lien entre la réussite scolaire et les interactions sociales étudiantes en présence; elle fait aussi référence à quelques articles publiés dans La Presse sous les plumes des journalistes Louise Leduc et Marie-Ève Morasse, dont celui-ci, intitulé « C’est comme si on était encore en pandémie », paru le 7 octobre dernier. On y découvre, entre autres, qu’à l’Université Laval, « 31,5 % de la population étudiante de l’établissement est inscrite seulement à distance. » C’est à lire par ce lien

Sur le même sujet, Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), responsable du regroupement université dont le SPPEUQAM fait partie, pose un regard critique et intéressé sur l’éditorial de madame Grammont. On peut consulter ce texte qui vient de paraître, le 16 octobre, sur le site web de la FNEEQ.