Avez-vous bien reçu tous les versements de l’UQAM qui vous sont dus? La plupart des chargées et chargés de cours ont reçu des versements ponctuels sur leurs paies au cours des derniers mois. Cette chronique sera dédiée à deux de ces versements. D’abord, la compensation de 500$ en lien avec le règlement de griefs sur l’enseignement en mode non-présentiel durant la pandémie. Ensuite, le paiement découlant des heures supplémentaires à la suite de la reprise de cours dans le contexte de la grève de l’Association des étudiantes et étudiants en sciences de l’éducation (ADEESE) du trimestre d’automne.
Lors de la négociation, le Syndicat a réglé d’importants griefs qui avaient été déposé durant les trimestres où l’employeur nous imposait les conditions de travail de l’enseignement en mode non-présentiel sans négocier avec nous comment compenser la surcharge. Chaque membre ayant donné au moins un cours en non-présentiel durant les trimestres d’été et d’automne 2020 ou d’hiver et d’été 2021 devrait avoir reçu un versement unique de 500$ sur sa paye du 2 mars.
Un grief syndical a toutefois dû être déposé contestant l’application patronale de cette entente, par laquelle l’employeur tente de restreindre l’accès à ce versement. Ainsi, le Service du personnel enseignant (SPE) prétend que les chargées et chargés de cours donnant des cours de moins de 45 heures n’y ont pas droit. Le grief déposé vise à protéger vos droits, mais il est conseillé de nous contacter si vous vous trouvez dans cette situation.
En octobre et novembre derniers, des cours commandés par la Faculté des sciences de l’éducation ont été touchés par la grève de l’ADEESE dans toutes les facultés et école. Si c’est votre cas, votre unité d’embauche (département, école ou faculté) vous a contacté pour que vous remplissiez un formulaire déclarant vos heures additionnelles travaillées, selon les modalités de reprise adoptées par le Conseil d’administration. Certains et certaines membres ont dû attendre jusqu’à plusieurs mois pour que leur rémunération soit versée. Si vous l’attendez toujours, ou si des incongruités persistent, n’hésitez pas à nous contacter.
À ce sujet, un grief syndical a dû être déposé en décembre dernier pour contester l’interprétation de l’employeur, notamment parce qu’il n’envisageait pas de rémunérer les séances de réouverture d’entente d’évaluation, une situation affectant particulièrement les cours intensifs. Nous attendons d’ailleurs toujours une réponse du Service du personnel enseignant à notre contre-proposition de lettre d’entente à ce sujet.
Vous trouverez les coordonnées du Comité des agentes et des agents de relations de travail ici. Au plaisir de défendre vos droits!
Amel Aloui, Richard Bousquet et Benoit Coutu, agentes et agent de relations de travail, et Nancy Turgeon, vice-présidente à la convention collective