Le 4 septembre dernier, Radio-Canada publiait une étude présentant des chiffres par rapport à l’embauche de plus en plus de chargé-e-s de cours par les universités afin de pallier le manque de financement en éducation supérieure.
En ces temps de vache maigre et d’austérité, il est évidemment plus facile pour un établissement d’éducation supérieure d’augmenter la précarité (par la création de nouveaux statuts d’emploi sous contrat ou la privatisation par exemple) plutôt que d’investir pour offrir de réelles possibilités d’avancement et de stabilité à ses employés.
L’article était d’ailleurs accompagné de plusieurs commentaires plutôt déplacés, déplorant la situation, mais comparant l’enseignement donné par les chargé-e-s de cours comme étant de niveau «Cégep plus» et ignorant complètement le fait que les chargé-e-s de cours mènent, entre autres, des activités de recherche.
Ces déclarations n’ont pas tardé à faire réagir la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) qui a publié un communiqué intitulé Les chargé-es de cours: Un apport inestimable au réseau universitaire québécois contenant notamment un rappel du niveau de professionnalisme, de connaissances et de compétence des chargé-e-s de cours à travers le réseau universitaire et décriant encore une fois le mépris flagrant et généralisé dont fait l’objet cette profession.
Il est bien dommage que ce genre de sortie soit encore nécessaire considérant que les chargé-e-s de cours ne devraient plus avoir à prouver leur valeur et se battre pour la place qui devrait leur revenir de droit.
Malheureusement, la conjoncture fait en sorte que ce sujet est plus que jamais d’actualité et que le combat ne fait que commencer pour obtenir la reconnaissance et la stabilité.
Pour lire l’article de Radio-Canada, cliquez sur le lien suivant : https://ici.radio-canada.ca/amp/1121754/societe-education-charges-cours-rapport-acppu?__twitter_impression=true