La pression augmente sur Viterra, un distributeur de céréales présent au Port de Montréal qui a mis 51 de ses travailleurs en lock-out le 30 janvier dernier. Ce matin, des salariés de plusieurs domaines d’activité sont venus piqueter par solidarité devant les bureaux administratifs de Viterra à la Cité-du-Havre. «En négociation, ces opérateurs (du SCFP 5317) demandaient les mêmes conditions de travail que la grande majorité des travailleurs du Port de Montréal. Ils revendiquent un rattrapage salarial, de meilleures dispositions en santé et sécurité au travail ainsi qu’une amélioration des clauses touchant à la conciliation travail-famille», d’expliquer Jean-Pierre Proulx, conseiller syndical au SCFP.