L’Université de Montréal, souhaitant moderniser la charte dont découle son fonctionnement, a sollicité le dépôt à l’Assemblée nationale du projet de loi privé 234, lequel sera étudié mercredi en commission parlementaire. La controverse que soulève toujours cette démarche laisse malheureusement dans l’ombre plusieurs questions. Bien qu’on doive reprocher à la direction de l’Université d’avoir tenté de mener sa démarche tambour battant (ce contre quoi la communauté universitaire s’est élevée avec succès), sa volonté de moderniser sa charte répond à une nécessité certaine. Non seulement la dernière mise à jour de la charte date de 1967, mais plusieurs groupes de la communauté universitaire réclament depuis longtemps sa modification, à commencer par nous, les chargées et chargés de cours de l’Université, qui voulons jouir de droits politiques qui correspondent à notre rôle. Or, parmi les propositions de modification, plusieurs ouvrent la porte à une représentation (la nôtre et celle d’autres groupes) nettement plus équitable dans les instances.
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