Depuis le Printemps érable qui a marqué l’actualité québécoise en 2012, les acteurs du milieu de l’éducation postsecondaires se sont réunis à plusieurs reprises pour discuter de la direction à prendre, entre autres lors du Sommet de l’enseignement supérieur en 2013. Insatisfait des résultats du Sommet, un groupe représentant 25 organisations a rassemblé plus de 500 artisans de l’éducation postsecondaire au Québec pour les États généraux de l’enseignement supérieur à l’Université Laval le printemps dernier. Un des objectifs en filigrane des États généraux consistait à déterminer si les partenaires en enseignement supérieur adhèrent à une vision commune et s’ils sont prêts à se donner les moyens pour la défendre. Le but ultime étant de dresser la liste des souhaits du groupe en vue des élections provinciales québécoises prévues à l’automne 2018. Selon Sylvain Marois, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ), mettre fin à l’austérité, limiter le nombre d’étudiants par classe, réviser l’ensemble des services aux étudiants ainsi que les conditions d’enseignement sont quelques-unes des revendications qui ont été retenues par le groupe.
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