L’Université McGill met fin à sa relation avec son association étudiante


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Dans une rare décision, l’Université McGill met fin à sa relation avec l’Association étudiante de l’Université McGill (AEUM), rapporte La Presse. Elle lui reproche d’avoir autorisé une grève en solidarité avec la Palestine qui « a accentué le clivage » sur son campus, déjà divisé. Selon un expert en droit de l’enseignement supérieur, il s’agit d’une situation inusitée. « Je n’ai pas connaissance d’un autre cas », affirme le professeur titulaire à l’Université de Sherbrooke Finn Makela. Dans un courriel transmis à sa communauté lundi, l’Université McGill a annoncé avoir pris la « difficile décision de mettre fin à sa relation contractuelle » avec sa propre association étudiante. Un processus de médiation a été enclenché, mais s’il devait échouer, l’établissement résilierait leur protocole d’entente, prévient-elle. Récemment renouvelée pour une période de cinq ans, cette entente prévoit des arrangements entre les deux parties sur une variété de sujets, par exemple les espaces de bureau utilisés par l’association. Pour le reste, il n’est pas clair de quelle manière serait touchée l’association étudiante, qui représente 24 000 étudiants de premier cycle. Au Québec, les universités ont l’obligation de collecter les frais d’adhésion auxassociations étudiantes, rappelle Finn Makela.

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