Les salaires vertigineux des hauts dirigeants se conjuguent avec la financiarisation des entreprises, selon Audrey Laurin-Lamothe


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Les juteuses augmentations de salaire des cinq dirigeants de Bombardier qui ont soulevé la colère des Québécois il y a quelques semaines sont loin d’être un cas isolé. La spirale ascendante de la rémunération des hauts cadres d’entreprises semble ne pas vouloir s’arrêter depuis les années 1990. Selon la chargée de cours en sociologie Audrey Laurin-Lamothe, ce phénomène, observable dans plusieurs pays de l’OCDE, est concomitant avec la montée en puissance des marchés financiers, peut-on lire sur Actualités UQAM.