Les centrales syndicales, CSD, CSN, CSQ et FTQ, réagissent avec stupeur aux propos du ministre Blais selon qui ceux qui demandent le retrait des mesures coercitives à l’encontre des premiers demandeurs d’aide sociale contenues dans son projet de loi no 70 font preuve d’un «petit peu d’ignorance», y compris les professeurs et chargés de cours universitaires. «Traiter d’ignorants les gens qui ne sont pas d’accord avec lui, ça frise le mépris», déclare la vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Véronique De Sève.