Une action collective où le crayon se brandit bien haut

Une action du Regroupement université, qui regroupe douze syndicats membres de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), est en cours. Il s’agit de l’envoi d’une lettre, par courriel, à la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, pour la mettre au fait de la détresse psychologique et de l’épuisement des enseignantes et enseignants contractuels universitaires. Ces dernières et ces derniers se battent pour assurer un enseignement de qualité en dépit de la surcharge de travail significative qui découle de l’adaptation de l’enseignement en mode non-présentiel.

La lettre du Regroupement université (RU) est un effort concerté pour obtenir du Gouvernement du Québec, un soutien financier supplémentaire, spécifique à la situation de crise socio-sanitaire actuelle. Ce soutien à l’enseignement serait dédié non seulement à la reconnaissance de la surcharge de travail des chargées et chargés de cours, mais aussi à la réduction significative de la taille des groupes-cours devenue insoutenable. Cette revendication a également pour but de favoriser un encadrement plus humain des étudiantes et des étudiants et de promouvoir leur réussite académique.

Bien évidemment, le président du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM, Olivier Aubry, a déjà envoyé la lettre à la ministre McCann.

L’envoi de la lettre à la ministre McCann s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le RU dont une pétition pour préserver la qualité de l’enseignement à signer avant le 6 novembre.

Une rencontre qui réunira, entre autres, la Table des partenaires universitaires (TPU), dont font partie Caroline Quenelle et Richard Bousquet de la FNEEQ-CSN, et le Cabinet de la ministre McCann est également à l’agenda le 6 novembre afin de la sensibiliser à la difficile situation que vivent les membres des douze syndicats du Regroupement université.