L’équipe de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) dirigée par le Dr Jean-Claude Tardif, a publié en novembre dernier dans le New England Journal of Medicine les résultats d’une étude clinique qui va changer la façon dont les patients ayant subi un infarctus sont traités dans les années suivant leur premier événement cardiovasculaire. David Rhainds, chercheur à l’ICM et chargé de cours au département des Sciences biologiques, est l’un des co-auteurs de cette publication. L’étude démontre qu’une faible dose quotidienne de colchicine, une molécule anti-inflammatoire très peu coûteuse, réduit le risque d’un nouvel événement cardiovasculaire de 23% par rapport au groupe placebo, lorsqu’elle est ajoutée aux médicaments couramment utilisés. Durant les prochains mois, l’équipe de David Rhainds va tenter d’identifier quels sont les effets bénéfiques de la colchicine au niveau moléculaire grâce aux échantillons de sang donnés par les participants de l’étude. Cette étude ouvre la voie à l’utilisation d’anti-inflammatoires dans plusieurs types de maladies cardiovasculaires.