Uber paie la firme de sondage CROP pour inciter les Québécois à appeler les élus afin de faire pression sur le gouvernement Couillard, a appris Le Journal de Montréal. La chargée de cours au Département de communication sociale et publique Sophie Boulay évite de parler d’astroturfing (désinformation populaire planifiée), mais admet qu’il s’agit d’une «zone gris foncé». «Ça pose une question de transparence, car on ne sait pas que la voix citoyenne est stimulée par Uber», affirme la spécialiste.