Trois syndicats quittent le comité de lutte contre les violences sexuelles de l’UQO


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Les syndicats représentant les chargés de cours, les professeurs et les étudiants salariés de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) ont décidé de retirer leurs représentantes au Comité consultatif pour une communauté exempte de harcèlement, de violence et d’agression à caractère sexuel. Plusieurs éléments sont reprochés à l’UQO dans sa gestion de ce comité dont le manque de transparence quant à la nomination et à la gouvernance. «La création d’un comité consultatif chapeauté par un comité décisionnel constitué uniquement de cadres crée une illusion de collégialité qui est impropre au contexte universitaire et qui mine le succès de l’initiative dans son ensemble», a soutenu Louise Briand, présidente du Syndicat des professeures et professeurs de l’UQO (SPUQO). L’intégration des étudiantes salariées et des chargées de cours est par ailleurs problématique par le refus de l’UQO de les rémunérer.

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