Telegram, «terreau fertile pour la désinformation» selon Nadia Seraiocco


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L’arrestation du p.-d.g. de Telegram, Pavel Durov, par les autorités françaises suscite déjà de nombreux débats sur la protection des données et la modération des messageries. Alors que ses soutiens, comme Elon Musk, fustigent une violation des « libertés », Emmanuel Macron affirme « protéger les citoyens ». Précisons que l’application permet aux utilisateurs autant de s’inscrire à des chaînes publiques — dont certaines comptent des centaines de milliers d’abonnés — que de prendre part à des discussions privées, auxquelles il faut être invité. « Dans les deux cas, le cadre plus confidentiel des échanges fait en sorte que le contenu qui y circule est souvent propre à Telegram, explique au Devoir Nadia Seraiocco, chargée de cours à l’École des médias de l’UQAM. C’est définitivement un terreau fertile pour la désinformation et la radicalisation. »