La « saga Alex Boissonneault » a déjà inspiré nombre de réactions, de commentaires et d’opinions sur la scène politique québécoise. Étonnamment, elle permet de faire un lien direct avec ce qui se passe aussi aux États-Unis, et dans tout l’Occident du reste, à propos de l’alignement des forces idéologiques, explique le chargé de cours Rafael Jacob dans L’actualité. Le fond de cette histoire est en effet fascinant, car il met en relief l’évolution du paysage politique dans ce premier quart du XXIe siècle. En 2001, l’opposition la plus passionnée à la mondialisation et aux accords de libre-échange venait de la gauche. Aux États-Unis, pendant presque 10 ans, c’était principalement la gauche qui accusait l’administration Bush de « trahison » à l’endroit des travailleurs américains et qui pondait des ouvrages et des reportagesattaquant des géants comme Wal-Mart pour l’exploitation de leur main-d’œuvre et leur destruction des entreprises à taille humaine. Plusieurs des acteurs qui sont montés aux barricades à Québec ou qui se sont alliés à ces manifestants attaquent aujourd’hui l’approche protectionniste de l’administration républicaine de l’heure, celle de Donald Trump.
Autres interventions médiatiques de Rafael Jacob :
• Trump débouté pour ses tarifs douaniers et autres décrets; Notre Roi Charles III.
• Y a-t-il une limite à l’endettement américain ?