Il n’y aura pas de taxe sur les Netflix de ce monde, a-t-on indiqué dans l’entourage de la ministre du Patrimoine Mélanie Joly, qui doit dévoiler, le 28 septembre prochain, la nouvelle politique culturelle canadienne. Une quarantaine d’organismes québécois et canadiens des secteurs de la culture et des communications réclament que les grandes entreprises transnationales du numérique soient soumises aux mêmes règles que les entreprises d’ici. «Ce qui est en jeu dans ce débat, c’est la souveraineté culturelle canadienne, la pérennité des industries de la culture et des communications, qui ont toujours bénéficié de l’aide de l’État pour se développer, souligne le chargé de cours à l’École des médias et doctorant en communication Simon Claus. Les acteurs québécois et canadiens de la culture dénoncent l’avantage concurrentiel dont profitent les entreprises américaines en faisant économiser à leurs clients les taxes à la consommation», peut-on lire sur Actualités UQAM.