Entre vous et moi


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L’UQAM coupe partout. Les conditions d’enseignement se dégradent, les services aux étudiants se détériorent, des emplois sont supprimés. On vient enfin de connaître une des raisons de ce régime drastique: il faut payer les gardiens de sécurité. Un contrat de plus de 48 millions de dollars sur cinq ou sept ans, le contrat le plus lucratif des quatre grandes universités montréalaises, selon le Montréal Campus, des coûts qui montent en flèche depuis 2014. J’ai déjà soutenu dans un précédent Entre vous et moi qu’à l’UQAM les agents de sécurité ont leur mot à dire sur la vocation académique de l’institution, ils ont maintenant un rapport financier avec sa dégradation.

La FNEEQ dénonce les coupes irresponsables dans les universités


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Les coupes successives dans les universités mettent nos universités en danger. Voilà le terrible constat dressé par la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) à la lumière des récentes décisions du gouvernement. «Nous jugeons qu’il est absolument irresponsable de la part du gouvernement du Parti libéral du Québec de procéder ainsi à l’aveugle, c’est-à-dire sans avoir un portrait actuel de l’ensemble du réseau universitaire québécois», indique Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ et responsable du regroupement université. On l’a vu, ces coupes ont déjà des conséquences concrètes. Elles affectent les services aux étudiantes et aux étudiants, augmentent leur nombre par classe, diminuent l’offre de cours, ce qui nuit à la diversité, à l’accessibilité et à la qualité de l’enseignement.