Des universitaires se font avoir par des revues frauduleuses
Le nombre d’éditeurs peu scrupuleux à l’affût d’universitaires peu méfiants grimpe en flèche. L’an dernier, une étudiante au premier cycle en biologie de l’Université de la Fraser Valley a indiqué à la doyenne de la faculté des sciences de l’établissement, Lucy Lee, avoir besoin de 2 000$ pour publier un article dans une revue savante. Sa demande a tout de suite alerté Mme Lee qui avait eu une mauvaise expérience avec cette revue, International Journal of Environmental Research and Public Health, en effectuant pour elle un examen par les pairs. Les revues prédatrices et médiocres reposent sur le principe de l’édition en libre accès, où les auteurs paient pour que leurs articles paraissent en ligne.