L’Université du Québec souffre d’un «mépris général» de la part de la presque totalité de l’Assemblée nationale


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Dans des déclarations rapportées par Le Devoir le 10 janvier, Lise Bissonnette, présidente du conseil d’administration de l’UQAM, s’élevait contre «l’iniquité absolument flagrante» dans la rémunération des recteurs d’universités québécoises. Comme le soulignait cet article, «les 10 recteurs les moins payés au Québec sont ceux du réseau de l’Université du Québec». Nous partageons volontiers son indignation, de même que son jugement quant au fait que ce désolant écart n’est que «le symptôme d’un mal beaucoup plus profond», aux conséquences plus vastes et plus graves encore, touchant le sort réservé par le gouvernement et nombre d’acteurs politiques au réseau de l’Université du Québec.

Iniquités salariales «flagrantes» chez les recteurs : Lise Bissonnette réclame le ménage promis par la ministre David


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Le ménage promis dans la rémunération des recteurs se fait attendre. Résultat: le grand patron de l’Université Concordia gagne encore deux fois et demie le salaire de son homologue de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), qui compte pourtant 5000 étudiants de plus. Faute de volonté politique, les 10 établissements du réseau de l’Université du Québec se démènent dans des conditions «lamentables» imposées par le gouvernement, affirme Lise Bissonnette, présidente du conseil de l’UQAM. Les 10 recteurs les moins payés au Québec sont ceux du réseau de l’Université du Québec — réseau qui fête cette année ses 50 ans. Mme Bissonnette déplore le peu d’empressement de la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, à remplir sa promesse de rétablir l’équité dans la rémunération des recteurs.

Québec encadrera la rémunération des recteurs


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La ministre Hélène David a mis en garde les dirigeants d’université au cours des dernières semaines: elle prépare un ménage qui imposera une «certaine sobriété» dans la rémunération et les autres avantages financiers des recteurs et des cadres universitaires. Le ministère de l’Enseignement supérieur a colligé les conditions de rémunération des dirigeants de toutes les universités et a découvert des différences marquées entre établissements. La ministre David compte présenter au cours de l’automne un projet de loi pour encadrer les salaires et les avantages sociaux des cadres supérieurs d’université, a-t-elle dit lors d’une entrevue éditoriale au Devoir cette semaine.

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Universités : une loi pour discipliner les dirigeants


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Québec déposera un projet de loi cet automne pour faire le ménage dans les conditions de rémunération des recteurs et des autres dirigeants des universités. Il ne se contentera finalement pas d’un simple plan d’action. Voiture de fonction, adhésion à des clubs privés, primes de rendement: bien des avantages détenus par des recteurs «commandent des ajustements». «Sachez que nous prendrons des mesures afin d’uniformiser la croissance des salaires, les conditions d’après-mandat ainsi que les avantages périphériques», a affirmé jeudi la ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, lors de l’étude des crédits budgétaires à l’Assemblée nationale.

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Valorisons et soutenons nos universités


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Chaque année, nos universités montréalaises diplôment plus de 50 000 étudiants. Ce nombre est en croissance et nous nous en réjouissons. En tant que chefs d’établissement, nous constatons quotidiennement la contribution indispensable des diplômés universitaires à la vitalité économique et sociale du Québec. Les universités constituent le principal moteur de croissance économique et sociale. Nous devons, comme société, les valoriser et mieux les soutenir.

Lire la suite du texte d’opinion de 11 directeurs et recteurs d’institutions universitaires.

Réseau de l’Université du Québec : les recteurs «nettement sous-payés»


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Le sujet est tabou, mais Lise Bissonnette le dit sans détour: «Les recteurs du réseau de l’Université du Québec sont très nettement sous-payés.» Celui de l’UQAM gagne deux fois moins que son homologue de l’Université Concordia. Et 100 000$ de moins que son collègue de Bishop’s, même si l’UQAM accueille presque 20 fois plus d’étudiants. Mais ces «distorsions assez insupportables» ne sont que le symptôme d’un mal plus profond selon la présidente du conseil d’administration de l’UQAM: l’existence de deux systèmes universitaires au Québec. Le gouvernement doit y remédier une fois pour toutes, estime Mme Bissonnette dans une rare entrevue de fond de la part d’une administratrice d’université.

Universités : Québec veut mettre de l’ordre dans la rémunération des recteurs


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Fini le fouillis et l’opacité dans la rémunération des recteurs. Québec fixera bientôt des normes que devront respecter les universités quant aux émoluments des hauts dirigeants. La ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, déposera un «plan d’action» d’ici le début de l’automne. Elle pourrait aller de l’avant aussi rapidement qu’en juin, mais septembre est jugé plus réaliste. Elle veut une «harmonisation» et une «uniformisation» des règles sur les conditions de rémunération.

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Les recteurs plaident pour une hausse du financement universitaire


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Une quinzaine de recteurs s’invitent dans la campagne électorale. Ils demandent aux chefs des partis politiques de ramener le financement par étudiant des universités québécoises à la moyenne canadienne, ce qui équivaut à une augmentation de 50 %. Une publicité coiffée du titre « L’enseignement universitaire, cet enjeu crucial dont aucun parti ne parle » a été publiée dans Le Soleil, La Presse et The Gazette, lundi.

Lire la suite du texte du Soleil. À lire également : Marois « étonnée » par le cri du cœur des recteurs. Universités : de la crise à l’indifférence.