Un gain pour les familles d’accueil grâce à la CSD


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Lors de toute demande relative à l’enfant qui lui est confié, par exemple une demande de révision de placement, une famille d’accueil pourra désormais témoigner devant le tribunal et y présenter ses observations, et ce, afin de faciliter la recherche d’une solution dans l’intérêt de l’enfant. Jusqu’à maintenant, elle ne pouvait le faire que si le juge y consentait. C’est, en substance, l’amendement qui a été apporté, le 14 août, au projet de loi 99 qui modifie la Loi sur la protection de la Jeunesse. Cet amendement fait suite aux représentations formulées par la CSD et l’Alliance des Associations démocratiques des ressources à l’enfance du Québec (ADREQ CSD) le 29 septembre 2016 lors de la présentation de leur mémoire devant la Commission de la santé et des services sociaux.

Mémoire de la CSD sur le Projet de loi 99 modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse


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La CSD a présenté, jeudi, un mémoire à la Commission de la santé et des services sociaux de l’Assemblée nationale. La CSD y exprime notamment son regret que le Projet de loi 99 modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse ne concerne que très peu les familles d’accueil, lesquelles sont pourtant un maillon essentiel de la loi quand il faut retirer un enfant de son milieu familial parce que sa sécurité ou son développement est compromis. «Nous voulons travailler à l’amélioration de la situation des enfants du Québec pour peu qu’on nous demande notre collaboration et non de simplement subir ce qui a été concocté derrière des portes closes.

La CSN exhorte le gouvernement à réinvestir dans les centres jeunesse


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Alors qu’elle est passée en commission parlementaire mercredi au sujet du projet de loi 99 modifiant la loi sur la protection de la jeunesse, la CSN entend bien rappeler au gouvernement que les centres jeunesse, sous-financés depuis de nombreuses années, peinent à remplir adéquatement leur mission. «Le gouvernement ratera la cible s’il pense réformer la loi sur la protection de la jeunesse sans tenir compte de la situation de crise qui sévit actuellement dans les centres jeunesse. Il faut qu’il réinvestisse, c’est urgent !» affirme le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. En plus d’être largement sous-financé, le réseau des centres jeunesse a épongé, entre 2010 et 2014, des compressions de 50 millions de dollars.