Sur les bancs de l’UQAC… en Chine


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Poursuivre ses études avec des professeurs en chair et en os de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) tout en restant en Chine, au Maroc, au Sénégal, en Colombie ou en Tunisie, c’est possible. Et l’établissement de Saguenay a à ce point développé ses programmes offerts à l’étranger qu’il en est devenu le leader québécois. Les établissements d’enseignement supérieur sont nombreux à accueillir des étudiants étrangers, à encourager la mobilité étudiante et à offrir des formations à distance. Et l’UQAC ne fait pas exception. Mais les programmes délocalisés font un pas de plus vers l’extérieur en envoyant à l’étranger les professeurs de l’université d’origine enseigner des programmes complets de baccalauréat et de maîtrise.

Études universitaires à l’étranger : les hauts et les bas de la mobilité étudiante


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Selon le proverbe, «le voyage forme la jeunesse». Si le Canada est une terre d’accueil de choix pour les étudiants étrangers, les jeunes Canadiens, eux, ne sont pas si nombreux à se lancer dans des études universitaires loin de la maison. En 2014, il y avait, selon le rapport annuel du Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI) sur l’état de l’éducation internationale au Canada, pas moins de 336 497 étudiants internationaux au pays. En revanche, seulement 3,1% des étudiants canadiens de premier cycle inscrits à temps plein (environ 25 000) ont vécu une expérience à l’étranger en 2012-2013, d’après l’organisme Universités Canada.