À la défense des chargées et chargés de cours


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Le témoignage fait récemment dans les pages du Devoir par le professeur — en lockout — Étienne St-Jean de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), où il écorche au passage ses collègues chargés de cours, m’a totalement renversée. «Mais même si j’ai beaucoup d’estime pour ces personnes [chargés de cours], qui font un travail formidable, elles ne font qu’entrer donner leurs cours, et repartir par la suite. […] Ça coûte moins cher […]. Bref, on ne leur permet pas de changer le monde, on leur demande de le faire rouler.» Quel préjugé (ou ignorance crasse?)! Loin d’être absolument découragée, j’aime penser que la plupart de mes collègues professeurs permanents ne partagent pas cette opinion.

Fin du lockout à l’UQTR


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La menace d’une loi spéciale pour mettre fin au conflit de travail à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) planait mercredi matin sur l’Assemblée nationale, mais le gouvernement Couillard a finalement exigé de l’université qu’elle lève le lockout afin de donner une dernière chance à la négociation. «Le lockout est levé, les étudiants vont avoir leur fin de session», a confirmé la ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, au Salon bleu. Dans une mêlée de presse organisée au même moment à Trois-Rivières, le recteur Daniel McMahon a déclaré avoir obtenu un «engagement ferme» de la part du premier ministre, Philippe Couillard, d’adopter une loi spéciale d’ici la fin de la législature, le 15 juin.

Aluminerie de Bécancour : appui financier de sept syndicats affiliés à la CSN aux 1030 lock-outés


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Sept syndicats regroupant près d’un millier de travailleurs et travailleuses de la région œuvrant dans des secteurs connexes à l’aluminerie ont apporté un important appui financier aux 1030 travailleurs en lockout de ABI à Bécancour, lors d’une visite sur les piquets de grève situés devant l’usine. Ce sont ainsi des milliers de dollars qui ont été remis à ces travailleurs et travailleuses mis abruptement et sans raison à la rue dans la nuit du 11 janvier dernier. «Il s’agit d’un geste de solidarité intersyndical sans précédent depuis les dernières années qui va permettre à ces salarié-es et à leur famille de tenir la minute de plus, au-delà des enjeux qui leurs sont propres et des allégeances syndicales, a affirmé François Nadeau, président du Syndicat des Ouvriers du Fer et Titane (CSN).

Lockout à l’Hôtel Pur de Québec : le syndicat rétablit les faits


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Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) (STTHPQ) a tenu une conférence de presse afin de rétablir les faits au sujet du conflit avec leur employeur. Celui-ci leur a décrété un lockout le vendredi 11 novembre, à 22 h. «Notre syndicat a rejeté à 86% une offre que l’employeur qualifiait de finale et globale, incluant plusieurs nouveaux reculs permanents qui datent du 4 novembre dernier et qui n’ont jamais fait partie de nos échanges depuis le début de la négociation. Alors que l’employeur confirme que les prochaines années seront excellentes, il tente de nous refiler la facture de ses investissements de 5 millions $ en nous imposant des demandes de reculs beaucoup plus importantes que ses besoins financiers», de dénoncer Richard Watters, président du STTHPQ.

Négociation coordonnée de l’hôtellerie : la direction du Bonaventure décrète un lockout


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La direction de l’Hôtel Bonaventure a décidé de décréter un lockout pour une durée indéterminée, dimanche, en début de soirée. Cette décision fait suite à une grève de 36 heures déclenchée par le syndicat samedi matin, à 9h. «À chaque négociation, nous avons toujours vécu des rapports cordiaux avec notre employeur. Or, depuis février 2015, date où Claude Chan a acquis notre établissement, les relations de travail sont très tendues. Non seulement il se moque complètement de ses employé-es, mais il méprise tout autant sa clientèle. En ce moment même, notre hôtel affiche complet et plusieurs clients furieux, rencontrés sur la ligne de piquetage, nous ont clairement signifié leur appui», de préciser Michel Paré, président du Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN).