À la défense des chargées et chargés de cours


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Le témoignage fait récemment dans les pages du Devoir par le professeur — en lockout — Étienne St-Jean de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), où il écorche au passage ses collègues chargés de cours, m’a totalement renversée. «Mais même si j’ai beaucoup d’estime pour ces personnes [chargés de cours], qui font un travail formidable, elles ne font qu’entrer donner leurs cours, et repartir par la suite. […] Ça coûte moins cher […]. Bref, on ne leur permet pas de changer le monde, on leur demande de le faire rouler.» Quel préjugé (ou ignorance crasse?)! Loin d’être absolument découragée, j’aime penser que la plupart de mes collègues professeurs permanents ne partagent pas cette opinion. Disons les choses comme elles sont… En tant que chargée de cours, je travaille plus de 40 heures par semaine depuis quinze ans pour gagner rarement plus de 20 000$ par année, cela avec un postdoctorat en poche, une situation que je partage avec bien d’autres chargés de cours.

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